26 oct. 2016

Parlons peu... Parlons jeux.

J’adore les jeux vidéos. J’avais envie d’en parler un peu, alors j’ai choisi trois jeux parmi ceux que j’adore, et j’en parle un peu. C’est bien sûr une liste non exhaustive, sinon j’aurais pu rajouter Guild Wars 2, Ace Attorney, Final Fantasy, Valkyrie Profile, … Bref : z’avez compris l’idée !

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The Legend of Zelda : Majora’ Mask

Je n’ai pas une très grande histoire vidéoludique avec l’univers TLZ. J’ai joué à quelques jeux ici et là sans jamais en finir aucun. Chez des amis, des cousins, … Mais le jeu qui m’a toujours intrigué tant il avait l’air différent des autres épisodes, c’était Majora’s Mask. Une lune absolument dégueulasse avec un sourire flippant, un cycle de trois jours qui se répètent et d’infinies théories de fans sur la signification du jeu… Bref, qu’est-ce qu’il se passe là dedans ? Chance pour moi qui n’ai pas de N64 mais une 3DS pour jouer à Pokémon, un portage de ce jeu est sorti sur ma petite console de poche (qui est rouge, parce que ça va plus vite).

Je ne vais pas passer trop de temps à expliquer pourquoi ce jeu est si atypique car d’autres sur le net l’ont déjà fait, mais brièvement, l’ambiance est vraiment différente des autres Zelda. C’est un mélange très étrange entre un univers mignon et un autre bien plus sombre. L’ambiance de ce jeu est assez incroyable et le cycle répété des même trois jours contribue à un sentiment de fatalisme assez poussé puisque, quoi qu’on fasse, tout sera effacé au prochain cycle. Paradoxalement, ce cycle permet aussi d’explorer l’univers et de résoudre les très nombreuses quêtes annexes disponibles. Chaque quête permet de découvrir un peu plus les autres personnages de Termina, d’étoffer l’univers et de créer un sentiment d’attachement à tout ce petit monde.

C’est la liberté de découvrir tout cet univers et sa façon d’évoluer au fil des trois jours ainsi que cette ambiance pesante et mature qui m’ont à ce point absorbée dans ce jeu. C’est un mélange qui me fascine, qui donne pour moi une certaine force aux évènements. J’ai envie d’aider tout le monde parce que je les apprécie, mais la structure du jeu en lui-même rend tous ces actes vains, puisqu’au prochain cycle, tout disparaît. J’aime ce jeu parce qu’il est différent des autres Zelda, mais je l’aime aussi par tout ce qu’il propose et la profondeur de son univers.

The Elder Scrolls III : Morrowind

Haaa, la série des Elder Scrolls. Vous savez que je n’ai toujours pas joué à Oblivion ni à Skyrim ? Non ? Maintenant vous savez. Et tout ça, c’est de la faute de Morrowind.

J’ai connu cette saga assez tard, quand Skyrim était à quelques mois de la sortie. J’en discutais avec des amis de la fac et l’une d’elle m’a proposé de jouer à Morrowind, histoire de me faire la main sur l’univers. Elle avait le jeu en édition ‘game of the year’ avec les deux extensions et n’avait pas l’intention d’y jouer… Alors elle me l’a laissé. Je ne sais pas si je devrais la remercier vu le nombre d’heures que je passe encore sur ce jeu, mais... Merci, Sam !

J’adore parcourir Vvardenfell en long, en large et en travers, la possibilité de faire ce que je veux quand je veux, et tant pis pour la quête principale. Les routes sont criblées de grottes à explorer, de personnages prêts à nous confier des quêtes. Les environnements sont immersifs à souhait, un rien mélancolique. Même si le jeu est vieux, la direction artistique reste au top. La musique colle parfaitement à tout ça pour donner une ambiance irréelle. Depuis plusieurs années, une équipe de fans développe un mod pour Skyrim et Morrowind : Skywind. Leur but est de refaire Morrowind avec le moteur graphique et le gameplay de Skyrim en utilisant les outils de modding mis à la disposition des joueurs par Bethesda. Ces derniers temps, le projet avance vraiment bien et j’attends avec impatience la première version jouable !!

The Last Door

Je finis par un jeu indé vraiment magnifique. The Last Door est un jeu d’horreur épisodique jouable sur navigateur avec graphismes en 8 bits. Et je n’aurais jamais cru qu’un tas de pixels visibles puisse être aussi oppressant. Mais c’est ça, la force de TLD : L’impact que quelques pixels rouges font sur nous. Tout passe par l'interprétation que nous en faisons, en les associant à du sang ou à des yeux démoniaques. Évidemment, la musique du jeu - vraiment magistrale par moments - joue un rôle essentiel pour poser l’ambiance.

Ce jeu est un point ‘n click bourré d’énigmes rendant hommage aux univers de Lovecraft et Poe (dans l’un des chapitres, on peut même trouver un exemplaire du magazine Weird Tales) par son ambiance, ses thèmes et sa narration. Seul le gameplay pêche parfois un peu puisque certaines énigmes vont parfois sembler un peu trop artificielles, pas assez intégrées dans la narration et l’environnement. Heureusement, c’est un défaut assez mineur puisque la direction artistique et l’histoire mystérieuse, parfois poétique et mélancolique (le chapitre trois est un bijou à lui seul), suffisent amplement à compenser ce petit bémol. Je recommande vraiment ce jeu qui, malgré son apparence assez simple, cache des petits trésors d’ingéniosité et d’intelligence. C’est vraiment un de mes coup de cœurs de la scène indépendante du jeu vidéo. J’ai pris pas mal de retard dans les chapitres, mais je compte bien reprendre ma progression un jour et je ne doute pas que la suite du jeu soit à la hauteur des premiers chapitres.

- Bonus BD -
J’adore Pokémon. Je n’ai pas fait tout les jeux, mais en ayant vu les légendaires du prochain opus (ainsi que le starter Feu), je vais me jeter sur Pokémon Soleil. Ha, et il est évident que je joue à Pokémon Go. Et je suis très contente de pouvoir me balader avec mon copain Voltali !

Je vous laisse ici, comme petit bonus, une BD ‘revanche’ que j’ai fait rapidement pour Allisonline. Une BD très très très fortement inspirée d’évènement réels !







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